Publicité

Joseph Wu: «Après Hongkong, Taïwan est l'étape suivante pour Pékin»

Alors que les tensions s’accentuent entre la Chine et les Etats-Unis, le ministre taïwanais des Affaires étrangères appelle les démocraties européennes à soutenir son île, «avant-poste face à l’autoritarisme»

Joseph Wu: «Nous sommes très lucides et savons que le gouvernement chinois pourrait, le moment venu, passer à l’action.» — © EPA/DAVID CHANG
Joseph Wu: «Nous sommes très lucides et savons que le gouvernement chinois pourrait, le moment venu, passer à l’action.» — © EPA/DAVID CHANG

Plus un jour ne passe sans une escarmouche entre Pékin et Washington. Depuis l’imposition de la nouvelle loi sur la sécurité nationale à Hongkong le 1er juillet, les Etats-Unis ont ôté à la mégapole son statut préférentiel qui la distinguait du reste de la Chine, sanctionné des responsables chinois pour l’internement de plus d’un million d’Ouïgours, une minorité musulmane du Xinjiang, et qualifié pour la première fois les revendications de Pékin en mer de Chine du Sud d’«illégales». Au milieu de ce duel d’éléphants, une souris très attentive: Taïwan. Pour son ministre des Affaires étrangères, Joseph Wu, faute de réaction internationale, son pays sera la prochaine cible du régime communiste.

Lire aussi: Taïwan, cette Chine qui vote

Cet article vous intéresse?


Pour profiter pleinement de nos contenus, abonnez-vous! Jusqu'au 30 Avril, profitez de près de 15% de rabais sur l'offre annuelle!

CONSULTER LES OFFRES
Les bonnes raisons de s’abonner au Temps:
  • Accès illimité à tous les contenus disponibles sur le site web.
  • Accès illimité à tous les contenus disponibles sur l'application mobile
  • Forfait de partage de 5 articles par mois
  • Consultation de la version digitale du journal dès 22h la veille
  • Accès aux suppléments et à T, le magazine du Temps, au format e-paper
  • Accès à un ensemble d'avantages exclusifs réservés aux abonnés